Formes à ne pas écraser

La forme galénique choisie par le fabriquant est étudiée pour obtenir l'action optimale du médicament.

Tous les comprimés ou gélules ne sont donc pas conçus de la même façon. Seuls certains d'entre eux peuvent être écrasés sans conséquence.

Connaître les différentes formes pharmaceutiques et leurs particularités permet de savoir si elles peuvent être sécables, écrasables ou encore ouvrables.

En cas de doute, il est conseillé de vérifier dans la liste des médicaments écrasables.

→ Formes qu'il n'y a pas lieu d'écraser

  • Formes OROdispersibles :

Contrairement aux formes sublinguales, les comprimés orodispersibles ne sont pas absorbés sous la langue, mais dans l'intestin, comme les comprimés ordinaires.

Ils peuvent être administrés par sonde entérale et dissous dans un peu d'eau.

Ex. : lansoprazole 15 mg orodispersible (Lanzor®)

  • Formes LYOC :

Elles sont conçues pour se dissoudre en quelques secondes dans l'eau ou dans la salive. Elles représentent, au contraire, une alternative pour les patients ayant des difficultés à mâcher ou à avaler.

Ex. : phloroglucinol 80 mg (Spasfon-lyoc®)

  • Formes effervescentes :

Elles sont conçues pour se fragmenter et se dissoudre rapidement dans l'eau. Dissoudre dans de l'eau (min 20 mL) puis remuer pour enlever le gaz carbonique qui peut causer des ballonnements ou du reflux.

Ex. : paracétamol comprimé effervescent sécable 500 mg (Efferalgan®)

  • Formes sublinguales (glossette) ou à sucer :

Il ne faut pas écraser ces comprimés mais les laisser fondre sous la langue. Elles ne doivent pas être avalées (ni passées par la sonde entérale).

Ex. : buprénorphine 0,2 mg (Temgésic®)

AttentionSécable ne veut pas dire broyable !

Ex. comprimé pelliculé gastro-résistant sécable, mais non écrasable