Surveillance glycémique

Fondamental

« La sécurité du patient diabétique passe par un devoir de surveillance de la glycémie et de son état de santé général »

Méthode

  • Les premiers jours d'hospitalisation : surveillance glycémique, régulière ET accrue (notamment à cause du régime alimentaire différent de celui du domicile)

  • S'assurer de la prise alimentaire suffisante du patient. Un patient qui ne mange pas nécessite une adaptation de sa dose d'insuline

  • Définir un intervalle de temps maximum de 30 minutes entre l'administration d'insuline et le dernier contrôle glycémique

  • Tracer systématiquement chaque glycémie effectuée, préciser son type (capillaire/sanguine)

  • En cas de résultats anormaux ou très discordants, s'interroger sur de possibles interférences (cf. la notice du lecteur ou des bandelettes, vérifier les traitements du patient pouvant fausser un résultat de glycémie capillaire)

Attention

Les résultats de glycémie issus d'un automate de laboratoire sont plus fiables que ceux donnés par un lecteur de glycémie capillaire !

MéthodeOutils utiles

  • Protocoles de surveillance glycémique par typologie de patients :

    • Patients mangeant normalement : avant les repas, au moment du coucher

    • Patients ne mangeant pas ou très peu : toutes les 4 à 6 heures

    • Patients sous insuline IV : toutes les 2 heures

    • Basal Bolus : 6 fois par jour

    • Antidiabétique oraux (ADO) : 8 fois par jour

    • Diabète gestationnel : 9 fois par jours 

  • Suivi informatique des glycémies (cf exemple de fiche de suivi glycémique [pdf])

  • Liste des interférences possibles avec le(s) lecteur(s) présent(s) dans l'unité de soins

  • Identifier, documenter et communiquer sur les facteurs faussant la glycémie (hématocrite anormale, déshydratation, hypoxie...)

A consulter : Recommandations de la HAS sur l'autosurveillance glycémique [pdf] (2007)