Les "Never Events" et les AVK dans le monde

FondamentalEn France

Dans la famille des anticoagulants oraux, les AVK sont les plus consommés, devant les AOD (anticoagulants oraux directs).

Environ 2% de la population française est sous anticoagulant.

En 2007, l'étude EMIR[1] retrouve les AVK comme ayant la plus forte incidence d'hospitalisation pour effet indésirable (12.3%), dont 25% sont des effets indésirables évitables ( source[2]).

En 2009, l'enquête ENEIS 2[3] retrouve les AVK comme 1ère cause d'accidents iatrogènes graves (source).

Le nombre d'accidents mortels liés aux hémorragies sous AVK est d'environ 5 000/an *[4] (source : "Les anticoagulants en France en 2014 : état des lieux, synthèse et surveillance" p.22 [pdf]).

En 2013, l'étude épidémiologique ESPRIT[5] retrouve 14.9% des EIAS[6] comme étant des erreurs liées aux traitements médicamenteux. Parmi ces erreurs liées aux traitements médicamenteux,

93% sont considérés comme évitables (source INVS).

Au Canada

Entre 2001 et 2005, l'ISMP[7] a recueilli 10.791 déclarations d'accidents/incidents, dont 465 cas ayant causé un préjudice aux patients.

La warfarine (AVK de référence) est au 6ème rang (10 cas) de ces déclarations d'accidents/incidents ( source[8]).

Au Royaume-Uni

Entre 1990 et 2002, la NPSA[9] a enregistré 92 décès liés à la warfarine (AVK le plus consommé au Royaume-Uni) ( source[10]).